Pour les besoins d’un tournage de documentaire, « la plus belle ville du monde », nous avons travaillé sur la séquence des faucons pèlerins basés sur le territoire de la Tour Eiffel.
Parmi les différentes actions demandées, de vol des Pèlerins autour de la Tour Eiffel, nous avons équipé un Faucon d’une micro caméra sur le dos, j’ai dû lancer ce faucon du haut de la Tour Eiffel au moment où un fauconnier, situé sur les pelouses du Trocadéro, s’agitait dans tous les sens pour attirer l’attention du faucon.
Vu de là-haut, il était très difficile de repérer le fauconnier au milieu de Paris qui grouillait à mes pieds.
L’activité humaine, le va et vient des voitures, des phares clignotants et la foule de piétons sont autant d’éléments à identifier pour ne retenir que le fauconnier appelant son faucon, l’appel sonore n’étant pas envisageable, il ne restait plus que la reconnaissance visuelle.
Au moment où j’eu le signal de l’action, je déchaperonnais le faucon, c’est-à-dire que le faucon pris d’un coup connaissance de la vue panoramique, de la fourmilière, quelques mouvements de tête lui permis de scanner le paysage, en quelques secondes il identifia sa cible, son fauconnier, s’ébroua et pris son envol pour fondre directement sur sa proie comme un faucon sauvage.